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EVGENY К. BOETGER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EVGUENI K. BOETGER (1887-1956) : bibliographe, orientaliste, bibliothécaire.

C'est grâce à ses efforts que la Bibliothèque publique du Turkestan, aujourd'hui Bibliothèque nationale Alisher Navoi d'Ouzbekistan est devenue dans les années 1920-1959 un centre scientifique et culturel de premier ordre, doté de fichiers alphabétiques et thématiques précis, ainsi que d’index précieux sur l’histoire culturelle turkestanaise, permettant notamment un accès aisé aux documents du célèbre Recueil turkestanais de Vladimir Mezhov. 

En associant ce projet au nom de Boetger nous voulons souligner l’importance de la création, dans un espace virtuel ouvert, de collections documentaires et visuelles accessibles à tous ceux que l’histoire de l’Asie centrale intéresse.

PROJET «BOETGER» D'ARCHIVES SANS FRONTIÈRES

L'urgence de la création d’archives virtuelles en open source pour le patrimoine centrasiatique est dictée par le contexte intérieur des pays de la région. La réécriture de l’histoire du point de vue des « identités nationales », les « purges » affectant le patrimoine culturel et les collections d’archives et bibliothèques afin qu’elles correspondent aux nouvelles doctrines politiques, la corruption des administrations à tous les niveaux, la relative pauvreté des populations, les méthodes opaques de gouvernance des musées d’État, archives et bibliothèques conduisant à une fermeture ou à une difficulté d’accès de nombreuses collections documentaires et artistiques (« collections non communicables », documents « classifiés » ou refus de visas pour les chercheurs restent d’actualité en Asie centrale). Par ailleurs, le contexte du marché international de l’art pousse également à la création de catalogues virtuels des collections des musées étatiques, non seulement pour leur meilleure connaissance, mais également pour leur préservation contre le trafic illicite des œuvres d’art. L’existence de sources d’information ouvertes – tant documentaires que visuelles – répond tant aux intérêts des chercheurs que du grand public et permet de développer le tourisme. Enfin, ce projet permet d’inclure cette région du monde dans le mouvement mondial de mise à disposition virtuelle du patrimoine culturel.

En tenant compte de ces éléments, le projet prévoit la création de plusieurs bases de données thématiques en open source, dans l’espace virtuel:

  • des bibliothèques réunissant les publications scientifiques comme les articles de la presse consacrés au patrimoine culturel centrasiatique (en premier lieu sur l’art et l’architecture des années 1920-1940) ;

  • une collection de documents d’archives, notamment d’archives privées ;

  • des cartes virtuelles des musées d’Asie centrale et, dans la mesure du possible, des catalogues virtuels de leurs collections ;

  • des collections virtuelles d’art contemporain.

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